From the recording Suprême Silence (2012 - remastered 2022)
Lyrics
Que résonne comme un glas
Ce glaive que j’ai brandi
Qu’il trace par-delà mes pas
Une route vers l’infini
Du sol à la cime des croix
La mort a plongé ici :
Des corps couchés sur la Foi
Que le Destin a maudit
Souffle ce ciel loin de moi
Abat ces ruines défraîchies
Que la Nuit juge ici-bas
Tout ce sable qui m’éblouit
J’ai dominé tant de rois
Et la peur de l’ennemi
J’ai rasé les murs et lois
Que les cités ont construit
J’ai réduit ce monde gras
A un silence poli
J’ai contemplé mille fois
Le vide laissé par ses cris
Souffle ce ciel loin de moi
Qu’il emporte ces larmes d’une vie
Qu’il balaie de cet endroit
Tout ce sable qui l’a jauni
Même les hommes honnêtes et droits
Craignent mon ombre sur leur lit
C’est la poussière de mes doigts
Qui doucement les engloutit
Toujours fidèles à leur voie
Leur traîtrise les détruit
Tous étouffés par ma voix
Fauchés par tant de folie
Souffle ce ciel loin de moi
Et de ce soleil béni
Qu’il brûle bien loin de mon Toit
Tout ce sable à présent gris
Car un jour enfin viendra
Guidant mes pas et le bruit
Où mon glaive tracera
Une route vers l’infini.